La loi

L'âge légal

Un outil formidable…

 La e-cigarette est le moyen le plus utilisé, le plus apprécié et surtout le plus efficace pour se débarrasser du tabac. Nombreuses sont les études qui mettent en évidence les bénéfices de l’utilisation de la cigarette électronique par rapport à la cigarette classique. Cet outil de sevrage ne doit cependant pas être mis entre toutes les mains !

 ...interdit aux mineurs (moins de 18 ans)

 Dans un but de protection des mineurs et pour éviter que la e-cigarette ne devienne une passerelle vers le tabac, un amendement de la loi sur la consommation a fait son apparition en juin 2013. Ce dernier interdit purement et simplement l’achat d’une cigarette électronique par un mineur. Un jeune âgé de moins de 18 ans ne pourra donc pas se procurer du matériel de vape ou du e-liquide, que ce soit dans un shop physique ou sur un site internet. La vape est réservée aux personnes majeures.

 Protéger la vape

 Avec cette mesure et bien d’autres encore, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux communs, le cadre législatif de la vape prend forme et nous ne pouvons que nous en réjouir : c’est en respectant les règles que nous protégerons la vape et lui assurerons un avenir radieux !

L'usage au travail et au bureau

Respecter la loi

 Beaucoup d’entre vous se posent des questions quant à l’utilisation de leur vapote durant leur journée de travail.

Vapotrotter vous fournit les points essentiels pour y voir plus clair et ainsi respecter la loi.

 Espaces collectifs et espaces individuels

 Il est interdit de vapoter dans les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif. (Article 28,Loi santé du 26 janvier 2016).

Inutile donc de vous emballer à dégainer votre vapote à la première réunion entre collègues ou à la pause-café, si vous êtes en intérieur.

A partir du moment où le lieu est un espace commun fermé, on oublie notre copine la vapote ! Néanmoins, la loi ne se positionne pas quant à son utilisation dans les espaces individuels de travail.

Alors, si vous avez déjà la chance de bosser seul, sans avoir à supporter vos collègues, vous avez aussi la chance de pouvoir vapoter sans vergogne ! Ceux qui travaillent en extérieur sont également libres de vapoter

 Tenir compte du règlement intérieur

 Oui, Mais non en fait… !

Comme vous le soupçonniez tous, il y a un MAIS !

La loi prévoit que chaque entreprise peut faire valoir son propre règlement intérieur.

Quelque soit la taille de la société dans laquelle vous travaillez, votre patron peut tout simplement interdire son utilisation au sein de son entreprise, tout en le stipulant dans le règlement intérieur. (Celui-ci n’étant pas obligatoire pour les structures de moins de 20 salariés)

Néanmoins, un accord amiable est tout à fait possible avec votre direction adorée 😉

Pour les entreprises de plus de 20 salariés, les choses sont encore un peu plus tendues car le règlement intérieur est obligatoire et est soumis et voté par le comité d’hygiène et de sécurité de votre entreprise. En général, on ne peut pas dire que la souplesse les étouffe… Mais, avec un peu de chance, on pourrait vous autoriser à vapoter dans certaines zones de la société.

 Des droits …et des devoirs !

 Respectez les règles imposées par votre employeur !

En effet, si votre entreprise a mis en place des pictogrammes signalant l’interdiction d’utiliser la cigarette électronique, vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas !

Si vous vapotez en bravant l’interdit, vous encourrez une amande forfaitaire de 35 euros.

Si le contexte n’est pas clair au sein de votre entreprise, le mieux est de privilégier la communication et le dialogue auprès de votre employeur et ainsi de vapoter en toute sérénité.

Il arrive souvent qu’une entente se fasse avec la direction afin de permettre à tous, de passer de bonnes journées au travail, tout en se respectant les uns les autres.

Usage dans les transports en commun

Comme une envie de vaper…

 Vous êtes vapoteurs et vous avez à coeur de préserver l’environnement en empruntant les transports en commun ? Nous ne pouvons que vous féliciter ! Mais malgré vos efforts et votre volonté à toute épreuve, tout ne vous est pas permis.

 Interdiction pure et simple

 L’article 28 de la Loi Santé du 26 janvier 2016 est sans ambiguïté. L’utilisation de la cigarette électronique dans les transports en commun, que ce soit dans un bus, un métro, un tramway, un train ou tout autre véhicule du même acabit, est strictement interdite. Pire, vapoter dans les transports en commun peut faire l’objet d’une sanction pécuniaire (jusqu’à 150 € !).

 Si aucune étude n’a émis l’hypothèse que la vape pouvait avoir un impact sur l’entourage, il semblerait très déplacé d’utiliser une e-cigarette lors d’un trajet en transport public. Imaginez un bus bondé et des passagers incommodés par une vapeur dense aux notes entêtantes… Avouez que l’idée est assez peu attirante !

 Vous savez tout ! Bon voyage…

Bars et resturants

Une question récurrente

 Quel plaisir de déguster un liquide aux fruits de la passion confortablement installé à une terrasse de café, sous le soleil du mois d’août… Et quel délice de conclure un repas au restaurant avec une petite bouffée d’un classic au café ! Mais ces plaisirs solitaires sont-ils autorisés par la loi ? Vous mettez-vous dans l’illégalité lorsque vous utilisez la cigarette électronique au restaurant et dans les bars ?Vapotrotter vous aide à faire le point.

 Loi et règlements

 Si la Loi Santé du 26 janvier 2016 interdit par exemple la vape dans les lieux accueillant des mineurs ou dans les transports en commun, elle ne l’interdit pas dans les autres lieux publics. On peut donc considérer qu’il est pour l’instant autorisé de vapoter dans les restaurants et les bars. Attention cependant, les propriétaires de ces lieux peuvent avoir édicté un règlement intérieur qui interdit strictement cette pratique. Dans ce cas, un sticker doit être clairement affiché sur le lieu concerné.

 Continuer d’utiliser une e-cigarette malgré cette interdiction réglementaire vous expose à une amende forfaitaire de 35 euros, qui peut atteindre la modique somme de 150 euros dans certains cas ! Nous vous invitons donc à vérifier scrupuleusement les règles qui s’appliquent aux établissements que vous fréquentez.

Lieux publics

Une question courante

Tout vapoteur sensé et soucieux de respecter la législation s’est posé au moins une fois la question de savoir s’il était possible de vaper dans un endroit particulier. Cette interrogation est on ne peut plus légitime et ne pas se la poser pourrait vous faire passer pour un être dépourvu de toute morale ! Pour mettre fin à vos doutes, nous allons tenter de vous apporter quelques éléments de réponse.

 Les prescriptions de la loi

 C’est la Loi Santé du 26 janvier 2016 et plus particulièrement son article 28 qui nous apportent les éclaircissements nécessaires. Premier enseignement, l’utilisation de la cigarette électronique est totalement proscrite au sein des établissements scolaires mais aussi dans ceux qui accueillent, forment et hébergent des mineurs.

 Les autres espaces publics ne sont pas concernés par cette interdiction. Il est donc, jusqu’à preuve du contraire, possible de vapoter dans tous les lieux ouverts au public, notamment dans les restaurants, les bars, les hôtels ou les quais de gare. Méfiance cependant, car si la loi n’interdit rien, les gestionnaires de ces lieux peuvent quant à eux instaurer une interdiction pure et simple de l’utilisation de la e-cigarette. Soyez donc vigilants si vous ne souhaitez pas être vus comme le vilain petit canard qui agit avant de réfléchir… Si un pictogramme indiquant clairement que la vape n’est pas autorisée, ne jouez pas les troubles fête…. et pliez vous aux règles !

 Droits, devoirs et amendes !

 Enfreindre cette interdiction peut en effet vous coûter cher. En cas de constatation de l’infraction, il se pourrait que vous ayez l’agréable surprise de devoir régler une amende de 35 euros voire de 150 euros dans certains cas… Le décret du 25 avril 2017 est à ce sujet très clair : la prudence est donc de mise !

 Si vous êtes dans l’obligation de respecter les directives, les gestionnaires de ces lieux publics sont également soumis à une obligation. Ils se doivent en effet d’afficher de manière très claire leur décision quant au vapotage. Si la vape est interdite mais qu’aucun affichage n’est présent pour en informer les utilisateurs de cigarette électronique, le responsable peut se voir infliger une sanction qui prendra la forme d’une amende de 35 euros. Nous sommes égaux en droit …et en obligation !

 Protéger la vape 

Vous l’aurez aisément compris, utiliser une e-cigarette dans un lieu où se trouvent des mineurs est totalement interdit. Dans les autres endroits publics, et à moins qu’un affichage réglementaire vous indique le contraire, rien ne vous interdit de vaper votre eliquide favori. Il est cependant important de respecter vos voisins et de ne pas leur imposer vos nuages surdimensionnés ! Les respecter, c’est assurer un long avenir à la vape !

Au volant

Vapoter au volant, permis ou pas ?

 Un trajet relativement long et un besoin urgent de nicotine, un instant de détente en sortant du travail, reconnaissez-le, il vous est déjà arrivé de vapoter dans votre voiture. Mais est-ce vraiment légal ? Peut-on vapoter en conduisant ? Nous allons tâcher de vous apporter quelques réponses afin que vous preniez la route dans les meilleures conditions !

 Fumer ou vapoter en conduisant, des règles identiques ? 

En France, il n’est pas formellement interdit de fumer dans sa voiture, sauf si, évidement, un mineur se trouve aussi dans l’habitacle. Dans ce cas là, vous pouvez écoper d’une amende allant jusqu’à 750 euros ! Cette loi datant du 1er juillet 2015 vient renforcer l’interdiction de fumer dans les lieux publics datant de 2007. En revanche, aucune loi, sinon le bon sens, se rapportant à la cigarette électronique, ne vous empêche de vaper à côté d’un enfant, même s’il paraît évident que ce comportement est à éviter.

 Cependant, il vous est peut-être déjà arrivé de vous faire arrêter et verbaliser alors que vous fumiez ou vapotiez seul(e) dans votre voiture. En réalité, ce n’est pas un excès de zèle de la part des forces de l’ordre mais une interprétation différente de l’article R412-6 du code de la route. 

 Un paragraphe mentionne les éléments suivants : « Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l’apposition d’objets non transparents sur les vitres. » Ainsi, si l’agent estime que le port, à la main, de votre cigarette électronique vous empêche de conduire convenablement, alors vous pourrez en effet être verbalisé. Si l’infraction est belle et bien constatée, il s’agit d’une contravention de seconde classe, soit une amende de 35 euros, les poursuites étant généralement classées sans suite. Cela s’applique donc pour la cigarette électronique, mais également pour la cigarette classique ou tout autre objet que vous pourriez tenir en main.

 Des pays européens plus strictes

 Au Royaume-Uni cependant, vapoter en conduisant est prohibé. Si un policier anglais vous surprend avec une cigarette électronique au volant, le geste sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 2500 livres sterling (soit 2731€), et vous risquez un retrait de 3 à 9 points, voire même une suspension de votre permis de conduire. Dans ce cas là, ce qui est essentiellement reproché à la cigarette électronique c’est sa vapeur qui peut obstruer la bonne vue du conducteur. 

 En Belgique, la loi est moins sévère qu’en Angleterre, mais vous risquez tout de même 1000 euros d’amende si vous êtes surpris en train de vapoter au volant en présence d’un mineur.

 Conclusion

 Vous l’aurez compris, afin de ne prendre aucun risque, que ce soit au regard de la loi, ou pour votre sécurité, il est préférable d’éviter de vapoter en conduisant. Nous vous recommandons de faire une pause dans un lieu adéquat comme une aire d’autoroute par exemple. Bonne route !

La Santé

Avaler du e-liquide, danger ?

Une question légitime

 

Une bouffée de votre eliquide favori, quelques gouttes absorbées par mégarde et c’est la panique ! Que se passe-t-il lorsque l’on ingère du e-liquide par inadvertance ? Vapotrotter vous aide à faire le point sur l’un des petits incidents de la vape.

L’ingestion en grande quantité

 

Selon le site du centre-anti poison français, ingérer du liquide de cigarette électronique en grande quantité serait dangereux voire mortel. Tout dépend bien entendu de la concentration de votre e-liquide en nicotine, mais une absorption pourrait conduire à des nausées, vertiges, maux de tête et autres palpitations… Dans les cas les plus graves, vous pourriez même être victimes de convulsions, de troubles du rythme cardiaque ou de problème respiratoires.

Quelques gouttes par mégarde

 

Si ces mises en garde ne sont pas rassurantes, ne prenez pas peur pour autant : les symptômes les plus importants ne sont susceptibles d’apparaître que dans le cas où vous auriez eu l’idée saugrenue d’ingérer la totalité de votre fiole de e-liquide… Selon certaines études, la dose mortelle de nicotine ingérée serait de 500mg. Autant dire que quelques gouttes de eliquide dans la bouche ne devraient pas emporter de si lourdes conséquences ! Nous vous invitons toutefois à rester très prudents et si vous ingérez un peu de e-liquide, rincez-vous immédiatement la bouche à l’eau claire ! Aux moindres symptômes liés à l’ingestion de liquide ou de contact du eliquide avec la peau, n’hésitez pas à contacter votre médecin ou le centre antipoison.

Protégez les enfants et les animaux domestiques !

 

Si les risques sont limités pour vous en cas d’ingestion d’e-liquide, il en va tout autrement pour des profils plus fragiles. Moins résistants, plus petits et moins lourds, les enfants doivent être protégés et tout danger doit être écarté. Une dose de nicotine de 10 mg pourrait provoquer une intoxication grave chez nos chers bambins ! Prenez donc impérativement le temps de mettre votre matériel et vos eliquides hors de portée de ces derniers mais également des animaux ! 

Contact avec la peau

Une question courante

 

Lorsque l’on réalise son DIY ou même tout simplement lorsque l’on procède au remplissage de son réservoir, une chose inquiète parfois les vapers : est ce dangereux si du e-liquide entre en contact avec la peau ? Face à cette crainte légitime, nous allons vous apporter une réponse claire et surtout vous rassurer.

Les eliquides sans nicotine

 

Tout d’abord, si vous avez la chance de vapoter en 0mg de nicotine, n’ayez plus peur ! Le propylène glycol ainsi que la glycérine végétale sont deux composants régulièrement utilisés dans les produits cosmétiques, on a donc assez de recul pour savoir qu’ils n’ont aucun impact néfaste sur notre organisme.

Les liquides contenant de la nicotine

 

En revanche, si votre e-liquide de cigarette électronique contient de la nicotine, il convient d’être plus vigilant. La nicotine peut en effet traverser les différentes couches de la peau… Celle-ci étant mélangée au PG et VG dans nos eliquides, la pénétration sera cependant beaucoup plus lente ! Vous avez donc amplement le temps de vous rincer les mains ou tout autre partie de votre corps qui aura été en contact avec du liquide de e-cigarette. Un passage à l’eau claire est en effet vivement recommandé.

 

Si elle reste trop longtemps en contact avec votre peau, la nicotine peut vous causer des irritations. N’ayez cependant aucune crainte de mettre en danger votre vie ! Selon une étude, la dose mortelle se situe entre 500 et 1000 mg de nicotine. Sachant que si vous veniez à vous baigner dans une piscine de nicotine, votre corps n’absorberait que 0.5 mg de nicotine par heure, vous avez un peu de marge devant vous ! Malgré tout, si votre corps venez à réagir de façon anormale, n’ayez aucune hésitation et contactez votre médecin ou le centre antipoison .

En cas de projection

 

En respectant ces précautions, le e-liquide n’est donc pas un poison mortel par simple contact avec la peau, mais il peut tout de même se révéler très douloureux. Une majorité de vapoteur a déjà été pris par surprise par une goutelle fourbe qui a été projetée par un clearomiseur ou atomiseur en pleine chauffe. Ici pas de danger, mais une petite douleur liée à un liquide brûlant… Assez surprenant les premières fois !

 

Vous en savez plus sur le e-liquide, vous pouvez donc partir à l’assaut de vos clearomiseurs et atomiseurs l’esprit tranquille. Mais attention, même si un eliquide n’est pas spécialement dangereux, mettez le hors de portée des enfants et des animaux. Ingérer de la nicotine, c’est une toute autre histoire…le danger est réel ! 

Asthme et vape

L’asthme c’est quoi ?

 

Bon nombre d’entre nous ont été confronté à l’asthme, cette maladie respiratoire très répandue chez les enfants mais aussi chez les adultes qui se caractérise par des crises où le malade semble suffoquer. L’asthme est un trouble respiratoire chronique, c’est à dire qu’il est persistant et qu’il évolue au fil du temps (dans le bon comme dans le mauvais sens). C’est une inflammation des bronches entraînant généralement des difficultés pour respirer, de la toux, un essoufflement avec sifflements caractéristiques de la maladie et une sensation d’oppression dans la cage thoracique.

 

Si certains ont malheureusement des prédispositions génétiques, d’autres facteurs peuvent expliquer l’apparition de la maladie. Les allergies (pollens, graminés, animaux, produits chimiques) ainsi que le stress peuvent favoriser la survenue de l’asthme, tout comme le tabac qui irrite durablement les bronches.

Pourquoi j’ai l’impression que mon asthme s’accentue avec la vape ?

 

Vous avez arrêté de fumer et vous vous êtes récemment essayé à la cigarette électronique sans grande conviction, les crises sont toujours là et vous vous demandez pourquoi. Deux explications sont probables, soit c’est l’arrêt du tabac qui déclenche ces crises d’asthme et c’est la plupart du temps le cas, soit c’est effectivement la vape qui est en cause.

L’arrêt du tabac, élément déclencheur ou aggravant de l’asthme ?

 

Même si à terme l’arrêt du tabac ne peut qu’être bénéfique, certains symptômes de sevrage comme la toux rebutent les fumeurs asthmatiques. Lorsque vous arrêtez de fumer, le système respiratoire se remet en marche et les cils vibratils (habituellement chargés de filtrer l’air et les poussières) qui tapissent vos bronches repoussent ce qui rend ces dernières plus fonctionnelles et donc plus sensibles. Votre corps va chercher à éliminer le mucus qu’il a accumulé pour se défendre contre les composés toxiques de la cigarette et vous allez tousser. La toux est une véritable crainte car les asthmatiques le savent, elle peut-être à l’origine d’une crise. Mais ces inconvénients ne sont que temporaires et vos capacités respiratoires n’en seront que meilleures après plusieurs semaines sans fumer.

La vape, une solution pour les asthmatiques ?

 

Il est évident qu’un fumeur asthmatique doit cesser de fumer s’il veut retrouver une capacité pulmonaire normale ou tout du moins acceptable. La vape peut être une excellente solution à condition d’avoir l’aval d’un professionnel de santé et d’expliquer la situation au vendeur ou au téléconseiller de la boutique choisie.

 

Chaque personne étant différente, la vape ne convient pas à tous. Prenons l’exemple simple du Hammam. Chez certains asthmatiques, il favorise l’apparition des crises alors que chez d’autres il les élimine, c’est la même chose pour la vapeur d’e-liquide.

 

Cependant, après quelques semaines d’utilisation, la cigarette électronique s’avère souvent être un bon substitut pour le public asthmatique. Si l’on se fie à l’étude de Riccardo Polosa, Directeur de l’Institut de Médecine Interne et d’immunologie de l’Université de Catane (Sicile) et responsable du Centre pour la Recherche sur le Tabac de cette même université, “l’e-cigarette peut aider les fumeurs asthmatiques à réduire leur consommation de cigarettes ou à rester abstinents et donc à réduire le fardeau des symptômes de l’asthme liés au tabagisme”.

 

Cette étude avait pour objet de rapporter les effets de la vape sur les paramètres de l’asthme ainsi que la tolérabilité chez les fumeurs asthmatiques. Sur 18 utilisateurs de cigarettes électroniques (11 hommes et 7 femmes) tous étaient soit d’anciens fumeurs, soit de petits fumeurs. Tous fumaient auparavant 20 cigarettes par jour, 10 d’entre eux ne fumaient plus du tout et vapotaient seulement, alors que 8 étaient encore des vapo-fumeurs qui avaient réussi à réduire leur consommation à 5 cigarettes par jour.

 

Lors de l’expérience, les chercheurs dont Riccardo Polosa ont examiné les changements dans les données de spirométrie (capacité pulmonaire, c’est à dire le volume maximal d’air que les poumons peuvent contenir ou délivrer), l’hyperréactivité des voies aériennes (qui entraîne une contraction des bronches), les exacerbations de l’asthme et le contrôle subjectif de l’asthme chez les asthmatiques fumeurs qui sont passés à une utilisation régulière de la cigarette électronique. Sur l’ensemble des vapoteurs et des vapo-fumeurs, il y a eu des améliorations significatives dans les données de spirométrie, de contrôle de l’asthme et de l’hyperréactivité des bronches (AHR).

 

Une seconde étude italienne, menée par l’équipe d’Alessandro Solinas, Directeur du département de la Santé Publique de l’Université de Cagliari, a montré les effets du vapotage chez les asthmatique. L’étude portait sur deux groupes. L’un comprenait 631 vapoteurs asthmatiques ayant répondu à une enquête en ligne alors que l’autre comprenait 55 volontaires ayant subi des visites cliniques (examen physique, tests de la fonction pulmonaire, tests de contrôle de l’asthme…)

 

Plus de la moitié (382 individus) ayant répondu au questionnaire en ligne ont déclaré que le vapotage n’aggravait pas les symptômes de l’asthme. Concernant les analyses du second groupe, alors que les résultats des tests de fonction pulmonaire étaient identiques, les chercheurs ont observé une amélioration significative du contrôle de l’asthme et de la qualité de vie.

Pourquoi je tousse ?

Un problème courant

 

Lorsque l’on commence à vaper, il n’est pas rare que les premières bouffées vous fassent tousser. Pas de panique, cette réaction est très fréquente et ne dure pas dans le temps ! Plusieurs raisons expliquent cette situation et de nombreuses solutions existent. Il faut tout d’abord identifier d’où peut provenir cette petite toux gênante.

La nicotine, cette substance irritante

 

Avant tout, il est important de savoir que la nicotine est en soi une substance irritante. Vos premières cigarettes devaient elles aussi vous faire tousser. On pourrait être tenté de penser que la cigarette électronique est plus douce. C’est bien le cas, mais les fabricants de tabac ajoutent souvent des agents de texture chimiques qui viennent artificiellement atténuer le caractère irritant de la cigarette. Avec la cigarette électronique, la nicotine contenue dans votre eliquide est pure. Il vous faudra donc compter sur une courte période d’adaptation.

Un taux de nicotine inapproprié

 

Le problème peut également venir du taux de nicotine que vous aurez retenu pour votre eliquide. Si la nicotine est surdosée, celle-ci peut vous irriter davantage. Dans ce cas la solution est simple : essayer un eliquide avec un taux de nicotine plus bas. Votre problème temporaire de toux a toute les chances de se résoudre !

Une intolérance au PG

 

Sachez également que dans certains cas très rares, le propylène de glycol (PG) peut être mal toléré par certains organismes. Tentez de vous procurer un eliquide dont la composition fait la part belle à la glycérine végétale, plus douce, et qui diminuera le hit de votre inhalation.

Une nouvelle manière d’inhaler

 

La dernière solution consiste probablement à changer votre manière de vaper. Vaper, c’est comme le reste, ça s’apprend ! On ne doit généralement pas reproduire ses habitudes de fumeur, qui consistaient à inhaler de manière indirecte. Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner pour apprendre à vaper sans tousser est encore d’inhaler la vapeur de votre eliquide comme vous respirez ! Une inhalation directe, douce et lente de plusieurs secondes, est la voix à respecter ! En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à notre équipe. Bonne vape !

La DDM de mon liquide est dépassée

Que signifie DLUO

 

En tant que vaper, vous vous êtes peut-être déjà posé ces questions : dois-je jeter un e-liquide ou un concentré qui a une Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) dépassée ? Le produit est-il alors périmé, ou puis-je au contraire le vaper en toute sérénité ?

 

Une DLUO est une Date Limite d’Utilisation Optimale, à ne pas confondre avec une DLC, qui indique une Date Limite de Consommation. Une DLUO n’est pas une date de péremption.

 

On voit aujourd’hui de plus en plus souvent apparaître le terme de de DDM, qui signifie Date de Durabilité Minimale. L’expression, qui a du mal à prendre dans l’esprit des consomateurs, remplace tout simplement celle de DLUO depuis 2015.

Comment bien lire la DDM d’un liquide et d’un concentré pour cigarette électronique ?

 

Les DDM annoncées sur certains produits ne le sont qu’à titre informatif et sans réelle valeur sanitaire. Dans le cas des liquides et des concentrés pour DIY pour cigarette électronique, la DDM (qui remplace donc la DLUO) inscrite sur l’étiquette du produit fixe la date à partir de laquelle les arômes du liquide et la nicotine peuvent perdre de leurs propriétés (moins de saveur par exemple, ou éventuellement moins d’efficacité en terme de sevrage à la nicotine). La plupart des fabricants inscrivent d’ailleurs désormais une DDM de deux ans sur les flacons d’e-liquide et les arômes, quand ce n’était qu’un an auparavant. Pour autant, le liquide ou le concentré pour DIY reste parfaitement consommable et sans danger pour votre organisme. Il s’agit donc plutôt d’une indication qui vous invite à consommer votre produit avant une certaine date pour profiter de manière optimale de sa palette aromatique.

 

Les produits ayant dépassé leur DDM demeurent bien évidemment tout à fait consommables : une date dépassée ne rend pas le produit nocif.

Nos conseils pour bien conserver vos e-liquides:

 

Les fabricants recommandent simplement de consommer le liquide au cours des 6 mois qui suivent son ouverture. Cette précaution lui permet de ne pas perdre de sa saveur. Nous approuvons cette recommandation qui est selon nous pertinente. Nous recommandons également de conserver vos e-liquides à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.

Grossesse

Des difficultés pour arrêter de fumer

 

On sait qu’il est vivement déconseillé aux femmes enceintes de fumer pendant leur grossesse. Pourtant, d’après un rapport de l’Agence Nationale Santé Publique France portant sur l’évolution de la consommation de tabac en France, elles étaient, en 2016, plus de 16 % à continuer de fumer au 3ème trimestre de leur grossesse. Cette pratique n’est pas sans danger pour le foetus et peut entraîner un risque accru de maladies respiratoires (asthme notamment), d’accouchements prématurés, de malformations, de fausses couches et même de morts subites du nourrisson. Mais nous ne sommes pas là pour vous réprimander, nous savons à quel point il est difficile de se débarrasser définitivement de l’emprise du tabac. Si vous avez décidé d’en finir avec la cigarette, pour votre bien être et celui de votre enfant à venir, nous sommes là pour vous aider et répondre à vos interrogations, notamment sur la cigarette électronique !

La cigarette électronique, une solution envisageable

 

Il est d’abord nécessaire de rappeler que si de nombreuses études scientifiques ont prouvé la moindre dangerosité de la cigarette électronique par rapport à la cigarette traditionnelle, son innocuité n’a pas encore été démontrée. C’est un processus lent, qui nécessite de nombreuses années de recul. Le Royal College of Midwives, le premier syndicat britannique des sages-femmes, a cependant livré au mois de mai 2019 un plaidoyer assez clair en faveur de la vape : « la vapeur de cigarette électronique contient certaines toxines, mais à un niveau considérablement plus faible que dans la fumée de cigarette traditionnelle. Si une fumeuse enceinte choisit d’essayer la vape et que cela l’aide à arrêter de fumer et à rester abstinente, elle doit recevoir du soutien de la part des professionnels de santé. (…) D’après les données disponibles sur l’innocuité de la cigarette électronique, il n’y a aucune raison de croire que son utilisation puisse engendrer des risques pour la santé ou provoquer des effets néfastes sur l’allaitement maternel. » On peut lire la déclaration complète, relayée par le scientifique et expert français de la nicotine Jacques Le Houezec et par le Cardiologue grec Konstantinos Farsalinos, directement sur le site du Royal College of Midwives.

Des composants sans risques avérés pour la santé

 

Mais les sages femmes ne sont pas les seules à encourager cette pratique. En France, la Docteure Marion Adler, tabacologue à l’Hôpital Antoine Béclère de Clamart se positionne clairement en faveur de la cigarette électronique à destination des femmes enceintes qui voudraient arrêter de fumer. Avec pédagogie, elle souligne l’importance de ne pas juger les futures mères, encore fumeuses, qui ont besoin d’être accompagnées dans leur démarche de sevrage tabagique : « Le grand fléau c’est le tabac […] On s’aperçoit que 30 % des femmes enceintes continuent de fumer pendant leur grossesse. Ce n’est pas parce qu’elles sont des mauvaises mères en puissance mais parce qu’elles sont victimes d’une maladie chronique très forte qui est la dépendance au tabac ». Elle n’hésite d’ailleurs pas à conseiller la vape à ses patientes, en complément des substituts nicotiniques traditionnels car selon elle, “si on les décourage, elles retourneront à coup sûr vers le tabac”. En prodiguant ses conseils, la Professeure Marion Adler suit les recommandations de l’Agence publique de santé britannique, la Public Health England.

 

Plusieurs autres professionnels de santé indépendants rappellent ainsi que les composants contenus dans les liquides pour cigarettes électroniques ne présentent pas de risque avéré pour la santé. Rappelons-le, un e-liquide se compose d’une base, elle-même composée de propylène glycol et de glycérine végétale, et d’arômes alimentaires. Ces éléments sont déjà présents dans plusieurs produits de consommation courante, issus notamment de l’industrie agro-alimentaire et cosmétique. Par conséquent, les années de recul sont suffisantes pour pouvoir affirmer que ces ingrédients, dans des quantités respectées, n’ont pas d’impact sur notre corps. Des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont ainsi démontré, grâce à des poumons de veau, que le vapotage n’engendrait aucune modification des tissus. Aucun risque, donc, qu’il puisse modifier la composition cellulaire des poumons de votre futur enfant.

Une étude encourageante !

 

Enfin, une récente étude également issue du corps enseignant et universitaire a permis de constater que la vape n’entraînait pas d’accouchement prématuré ou de poids plume à la naissance. Pour démontrer cela, les docteurs Brendan P. McDonnell et Carmen Regan, spécialistes supérieurs en obstétrique et gynécologie à l’Hôpital universitaire pour femmes et enfants en bas âge de Coombe, à Dublin, ont menés des recherches approfondies sur un panel de 129 futurs mamans vapoteuses. Les résultats recueillis après leurs accouchements parlent d’eux-mêmes. Le poids moyen des bébés nés d’utilisatrices de cigarettes électroniques était de 3,482 kilogrammes, un poids semblable à celui d’un bébé de non-fumeuse et évidemment supérieur au poids d’un bébé d’un parent fumeur. Les grossesses des vapoteuses ont suivi leurs cours comme celles des non fumeuses et aucun cas de détresse respiratoire n’a été observé chez les nouveaux nés des vapoteuses, alors que c’est une situation relativement fréquente chez les enfants de fumeuses.

Conclusion

 

Si ces données sont rassurantes, rappelez-vous qu’il est toujours préférable de s’abstenir. Au moindre doute, nous vous conseillons d’aborder la question avec votre médecin traitant, votre sage-femme ou votre gynécologue.

Dépendance

Un atout indéniable

 

Sensiblement moins dangereuse que la cigarette traditionnelle, la e-cigarette est un formidable outil aux multiples bénéfices. Cependant bien qu’offrant un avantage considérable sur le plan sanitaire, cette dernière laisse encore quelques questions en suspens et de nombreux vapers s’interrogent sur une éventuelle dépendance.

 

En se tournant vers la vape, on abandonne une addiction terriblement néfaste pour notre corps pour se tourner vers une alternative plus sûre mais pouvant engendrer une certaine dépendance.

La gestuelle

 

Les composants cancérigènes présents dans la cigarette font désormais partis du passé et c’est déjà une belle victoire ! Mais en vapant, vous conservez une gestuelle identique à celle que vous aviez lorsque vous fumiez… Ce facteur qui a grandement facilité la transition et vous a permis de ne pas être déboussolé reste un réflexe relativement dur à perdre !

 

Le fait de porter votre e-cigarette à votre bouche et de la conserver en main de longues minutes fait partie intégrante du plaisir de vaper. Et nous savons à quel point il est difficile de se défaire de cette gestuelle souvent synonyme d’apaisement !

 

Ce geste que l’on répète de nombreuses fois par jour, parfois même sans s’en rendre compte, peut s’apparenter à une dépendance. Cependant, il est nécessaire de relativiser et de ne pas s’alarmer car c’est incomparable par rapport aux risques que vous encouriez avec la cigarette.

La nicotine

 

Le geste c’est une chose, mais il est également crucial d’évoquer un ingrédient qui peut entrer dans la composition de votre e-liquide : la nicotine. Trop souvent diabolisée, cet élément ingéré par le corps et procurant un effet relaxant sur notre cerveau peut entraîner une dépendance.

 

Tout comme un fumeur, un vapoteur qui ne détient pas la bonne dose de nicotine pourra connaître une certaine sensation de manque. Mais contrairement à une cigarette dite classique, la cigarette électronique offre la possibilité de faire varier très simplement son taux de nicotine en fonction de ses besoins. Après quelques semaines voire quelques mois d’utilisation, le vapoteur se surpendra à diminuer naturellement sa dose de nicotine !

 

Avec la cigarette électronique, et c’est d’ailleurs ce qui la rend si intéressante, on peut commencer avec un taux de nicotine relativement élevé puis le diminuer au fil du temps pour enfin vaper en Zéro milligramme !

 

On peut donc dire que la dépendance liée à la nicotine n’est que temporaire dans le cadre de la e-cigarette. Rien n’est figé ! Le consommateur est le seul maître à bord et il peut à tout instant décider de réduire la quantité de nicotine qu’il ingère. C’est une véritable révolution !

Bien moins nocive…

 

La cigarette électronique peut créer une certaine dépendance, personne ne peut le nier. Celle-ci peut être liée au geste mais aussi à la nicotine. Cependant, en réduisant son taux de nicotine, on s’affranchit progressivement de notre addiction à cette substance. Une fois que vos liquides ne contiendront plus de nicotine, il y a fort à parier que vous réduisiez drastiquement votre consommation. Ne vous focalisez donc pas sur une éventuelle dépendance en vous lançant dans la vape et n’oubliez pas qu’elle est, selon certaines études, 95% moins nocive que la cigarette !

Et la nicotine dans tout ça ?

La vape, un substitut nicotinique controversé

 

Que vous souhaitiez passer à la vape pour arrêter de fumer ou que vous ayez déjà sauté le pas, vous avez probablement essuyé bon nombre de remarques concernant l’hypothétique dangerosité de la cigarette électronique. Les médias ne cessent de nous inonder d’articles plus alarmistes les uns que les autres qui alimentent ainsi une atmosphère anxiogène autour de la vape. Tandis que certains accusent à tort l’e-cigarette de contenir du tabac, d’autres pointent du doigt les effets néfastes supposés de la nicotine.

La nicotine, qu’est ce que c’est ?

 

Preuve que cette substance est méconnue, peu de dictionnaires scientifiques en ligne donnent une définition claire de ce qu’est la nicotine. Si l’on se réfère au magazine de santé Futura, “La nicotine est un alcaloïde contenu dans le tabac. C’est une substance psychoactive qui agit sur le cerveau. Elle imite notamment un neurotransmetteur naturel : l’acétylcholine. Elle se fixe sur les récepteurs dits « nicotiniques », ce qui conduit à l’ouverture d’un canal qui laisse passer des ions Na+. La membrane du neurone est alors dépolarisée : le neurone est excité.”

Comment la nicotine agit-elle sur le corps humain ?

 

La nicotine circule dans votre sang, qui l’achemine donc jusqu’à votre cerveau. Là, elle stimule les neurones qui libèrent alors de la dopamine, aussi appelée hormone du bonheur. À l’état naturel, cette molécule est produite lorsque vous mangez un aliment plaisant pour vos papilles, comme le sucre par exemple. Elle active ainsi ce que l’on nomme le circuit de la récompense. C’est cette sensation de plénitude qui entraîne l’addiction.Selon le Docteur Jacques Le Houezec, spécialiste français de la nicotine, mais aussi tabacologue et consultant indépendant en santé publique, la nicotine reste environ six à huit heures dans votre sang. Mais cela ne veut pas dire qu’elle agit sur votre cerveau pendant tout ce temps. On évalue à seulement 30 ou 40 minutes, selon les individus, les effets de la nicotine sur le système nerveux. En effet, certaines personnes éliminent plus vite la nicotine et possèdent des récepteurs qui y sont plus ou moins sensibles.

Des absorptions différentes entre la e-cigarette et la cigarette classique ?

 

Si l’on se réfère une fois de plus à Jacques Le Houezec, la fumée de cigarette est un excellent vecteur de nicotine. En effet, les fines gouttelettes de goudron permettent de mieux faire circuler la nicotine dans notre corps, contrairement au mélange de propylène glycol et de glycérine végétale contenu dans les eliquides, qui achemine moins bien la substance.

 

Cependant, une étude menée par Konstantinos Farsalinos, cardiologue au centre de chirurgie cardiaque Onassis à Athènes, a démontré qu’un utilisateur de cigarette électronique devait vapoter plus de 30 minutes pour obtenir un taux de nicotine dans le sang identique à celui d’un fumeur. C’est donc pourquoi les vapoteurs ont plus souvent leurs e-cigarettes à la main. Ils vapent davantage pour ressentir les mêmes effets.

Pourquoi trouve-t-on des étiquettes avec des pictogrammes de danger sur les fioles ?

 

Une directive européenne sur les produits du tabac (TPD) a vu le jour en mai 2016. La cigarette électronique a alors été englobée dans cette catégorie bien qu’elle ne contienne aucune trace de tabac. La publicité a été partiellement interdite et l’on a demandé aux fabricants d’être plus transparents quant aux risques liés à leurs produits. La nicotine étant une substance toxique à très haute dose, l’étiquetage a dû être changé.

 

L’interprétation inexacte des textes et la peur de ne pas respecter scrupuleusement la législation ont incité les professionnels du secteur à faire preuve de zèle ! Il n’est pas rare de voir des avertissements peu engageants comme le pictogramme “interdit aux femmes enceintes” par exemple, dont la présence n’est pourtant pas obligatoire et ne semble pas être motivée par des preuves scientifiques. Les dosages de nicotine dans les eliquides tels que nous les connaissons ne sont pas dangereux pour l’être humain, si bien que Jacques Le Houezec estime qu’on ne devrait avoir aucun avertissement sur des fioles dont le taux est inférieur à 25 milligrammes par millilitre  de nicotine. D’après lui, c’est la combustion qui est dangereuse et non la nicotine qui peut d’ailleurs soigner partiellement des maladies psychologiques et neurologiques.

Alors, la nicotine est-elle mortelle ?

 

Bien qu’à très forte dose la nicotine puisse être toxique, elle ne s’avérerait pas dangereuse pour l’organisme dans les proportions que l’on connaît dans la vape (3, 6, 12, 18 et 20mg/ml). Depuis près de 150 ans, on imaginait que la dose létale de nicotine se situait entre 30 et 60 mg mais pour démontrer l’inexactitude de cette théorie, le pharmacologue Bernd Mayer, professeur à l’Université de Graz en Autriche, a mené une étude en retraçant les cas d’intoxication, liés à des absorbtions accidentelles ou volontaires de pesticides à base de nicotine. Il s’appuie également sur les recherches de Jack-E Henningfield, Steven Gourlay et Neal Benowitz, docteurs en pharmacologie, qui démontrent que 5 mg de nicotine administrés en intraveineuse, soit 25 mg par voie orale, ne suffit pas à tuer un homme mais n’entraîne que des effets indésirables mineurs, tels que de la toux ou des nausées. Selon Bernd Mayer, la dose létale de nicotine se situerait donc entre 500 et 1000 mg de nicotine absorbée.